Ou comment savoir ce que l’on achète…
Les huiles essentielles sont très concentrées. Elles ont un haut potentiel d’action et peuvent de ce fait être toxique. Il faut donc se montrer particulièrement prudent au moment de son achat, mais aussi au moment de son utilisation.Il est communément recommandé de ne pas utiliser d’huile essentielle pour une femme enceinte ou allaitante, ni pour des enfants de moins de 3 mois. D’autres restrictions peuvent s’appliquer à certaines huiles essentielles en particulier. Il vaut mieux se renseigner auprès de spécialistes en cas de doute.Dans tous les cas, l’étiquette des huiles essentielles devrait mentionner les éléments suivants:
- le nom commun de la plante. Par exemple: « thym »
- le nom scientifique, généralement en latin. Il comprend le genre (qui commence par une majuscule) et l’espèce (qui commence par une minuscule). Et il peut être suivi du nom de la sous-espèce (ssp). Par exemple: Thymus vulgaris
- bio ou non: si la plante résulte d’une agriculture biologique ou pousse dans un environnement sain, l’huile essentielle pourra être qualifiée de « bio ». On ne saurait trop recommander cette option afin de ne pas côtoyer de si près des engrais, des pesticides ou des herbicides.
- la période végétative: une plante aromatique particulière ne donne son maximum d’essence qu’à certaines périodes de l’année: avant la floraison, pendant la floraison ou au moment où elle est en graines. Ceci a notamment une influence sur sa composition et donc ses propriétés. Pour certaines plantes (la rose de Damas par exemple), il faut même tenir compte de l’heure de récolte car celle-ci influe sur la qualité également.
- le chémotype (ou race chimique ou chimiotype) permet de connaître avec précision la(les) molécule(s) chimique(s) présente(s) dans l’huile essentielle. Ceci est particulièrement important pour connaître son efficacité et éviter les utilisations toxiques. Par exemple, l’huile extraite du thym (Thymus vulgaris) peut contenir du thujanol (anti-infectieux, stimulant et sans effet secondaire) ou du thymol (anti-bactérien, caustique et hépatotoxique). Cette identification est réalisée par chromatographie en phase gazeuse et par spectrométrie de masse. Cette analyse permettra également de mettre en évidence des résidus éventuels d’engrais ou de pesticides.
Si une plante est cultivée, la variété cultivée (var) sera mentionnée. Si la plante résulte d’un croisement entre variétés ou espèces, ceci sera mentionné par le symbole de la croix (x).
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