Description
Le noyer est un arbre à croissance rapide et à l’écorce gris clair qui dégage une odeur agréable. Les feuilles caduques et alternes sont composées de 5 à 9 folioles allongées. La face supérieure est veloutée; la face inférieure vert intense est glabre et brillante. Les fleurs mâles verdâtres se regroupent en chatons pendants de 5 à 7cm. Les fleurs femelles vertes se disposent par paires à l’extrémité des rameaux. Le fruit, mûr en automne, est une drupe couverte d’une écorce verte, le « brou », elle-même entourant une amande réticulée, appelée cerneau.
Famille: Juglandaceae
Synonymes européens: Walnut (angl.), Echte Walnuss (all.)
Hauteur: de 20 à 25 m
Floraison: de mai à juin
Origine
Le noyer vient du sud-est de l’Europe et d’Asie occidentale. Actuellement, on le cultive dans tous les pays tempérés pour ses noix. On ne peut pas faire pousser d’autres plantes autour de lui. En effet, la juglone contenue dans ses feuilles reste plusieurs mois dans le sol après leur décomposition et empêche d’autres espèces végétales de croître.
Usages thérapeutiques du noyer
Les feuilles et le brou contiennent des tanins et des naphtoquinones, dont la juglone. Dans les feuilles, on trouve des flavonoïdes, une essence aromatique et de la vitamine C. Les noix renferment une huile grasse riche en acides gras polyinsaturés (dont l’acide linoléique et l’acide oléique).
Auparavant, on se servait du noyer pour traiter nombre de maladies: lymphatisme, tuberculoses pulmonaire et osseuse, l’anthrax, le diabète, pour n’en citer que quelques-unes. L’usage externe était tout aussi populaire et incluait des traitements contre la leucorrhée, les inflammations de l’utérus, les ulcères, les varices, les angines, la chute des cheveux…
Le brou de noix n’était pas oublié. Il entrait dans la « tisane de Pollini », un traitement contre la syphillis. Le rob nucum, préparé avec le brou et du miel, soignait les maux de gorges et les abcès des amygdales. Et citons également l’huile de noix rancie pendant 1 an, qui soignait les coliques néphrétiques, les calculs de la vessie et luttait contre le ver solitaire.
Actuellement, la ferveur a diminué, quoique le noyer est toujours une plante médicinale. Les feuilles astrigentes traitent les diarrhées légères et les inflammations gastro-intestinales. Elles soignent aussi les hémorroïdes et les jambes lourdes. On peut aussi s’en servir contre l’excès de transpiration des mains et des pieds, les crevasses, gerçures, coups de soleil ou piqûres, les inflammations cutanées et même les pellicules.
Bref, le noyer est:
- astringent
- antisudorifique
- vulnéraire
- dépuratif
Thérapie
Infusion (contre la diarrhée, les inflammations du système digestif et le diabète):
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Sirop (dépuratif et bon pour l’estomac)
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Vin:
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Brou de noix dans un ratafia (tonique):
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Huile de noix:
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Décoction (usage externe): 50g de feuilles par litre d’eau (lotions, compresses, injections) |
Suc de jeunes cerneaux: contre les verrues. Frotter 3 fois par jour |
Intérêt apicole du noyer
C’est une plante mellifère.
Culture
Le noyer pousse sur des sols secs, souples et frais.
Autres usages du noyer
Les fleurs femelles sont ébouillantées pour préparer la fleur de Bach Walnut.
Les cerneaux de noix sont consommés frais ou comme fruit sec. Ils contiennent des antioxydants et des acides gras oméga-3, qui aident à prévenir les maladies cardiovasculaires et la dépression. Ils donnent aussi l’huile de noix (attention, elle rancit très vite) ou du vin de noix (lorsqu’elles sont ramassées en juin).
On peut utiliser un bain de feuilles de noyer pour rendre la peau élastique et douce.
Le bois du noyer est dur, agréablement veiné et coloré; il est utilisé en ameublement et pour le placage.
Le brou de noix est aussi une teinture utilisée en menuiserie.
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